Herbauts, Anne, De Quelle couleur est le vent ?, Casterman, 2011, 46 p. 19€50
C’est un album né, nous dit l’illustratrice auteure, de la question qui lui fut faite par un enfant aveugle. Il ne faut pas lire l’album, comme on lit, en général. Il faut interroger chaque double page et s’inviter à la rêverie. C’est ainsi que nous avons procédé à la commission Lisez jeunesse pour le pus grand bonheur des adultes qui l’animèrent et des enfants qui l’éprouvèrent.
Car, le vent est blanc quand les jours blancs
s’allient avec les lettres remplies de vent de l’espace qui nous entoure.
A moins que ce soit la couleur
que l’on veut et que l’on choisit
sur l’arc-en-ciel
ou encore
la couleur que l’on touche.
Parce que le vent
est de la couleur de notre imagination
transparente à tout le réel réuni.
Le vent passe,
trop vite
pour qu’on le voit,
c’est pour cela, pour faire un arrêt
sur image,
pour le repasser au ralenti qu’on l’imagine.
L’imagination nous donne sa couleur
parce que l’imagination prend le temps
de regarder au fond de nous comment est le monde.
Le vent défie nos yeux,
l’imagination défie le vent
le vent défie le temps,
l’imagination lui redonne tout son empire.
Le vent est transparent
et par cela se pare
de toutes les couleurs,
le vent est caméléon.
Il a la couleur de la poussière
parce qu’il la soulève parfois.
Le vent a la couleur des feuilles
qui frissonnent,
vertes en pleine vie, marron en fin de vie ;
il a la couleur de l’invisible et du doux,
de la caresse et du désir.
Il est couleur farfelue.
Le vent est ce qu’il transporte,
il est le souffle multicolore,
tel qu’on le sent sur sa peau durant sa vie.
La couleur du vent est invisible
parce qu’il a la couleur de nos pensées.
Couleur de la nuit,
couleur de la vie,
tu es couleur du vent.
Le vent c’est nos cheveux emportés pour peindre les nuages du ciel.
C’est un album né, nous dit l’illustratrice auteure, de la question qui lui fut faite par un enfant aveugle. Il ne faut pas lire l’album, comme on lit, en général. Il faut interroger chaque double page et s’inviter à la rêverie. C’est ainsi que nous avons procédé à la commission Lisez jeunesse pour le pus grand bonheur des adultes qui l’animèrent et des enfants qui l’éprouvèrent.
Car, le vent est blanc quand les jours blancs
s’allient avec les lettres remplies de vent de l’espace qui nous entoure.
A moins que ce soit la couleur
que l’on veut et que l’on choisit
sur l’arc-en-ciel
ou encore
la couleur que l’on touche.
Parce que le vent
est de la couleur de notre imagination
transparente à tout le réel réuni.
Le vent passe,
trop vite
pour qu’on le voit,
c’est pour cela, pour faire un arrêt
sur image,
pour le repasser au ralenti qu’on l’imagine.
L’imagination nous donne sa couleur
parce que l’imagination prend le temps
de regarder au fond de nous comment est le monde.
Le vent défie nos yeux,
l’imagination défie le vent
le vent défie le temps,
l’imagination lui redonne tout son empire.
Le vent est transparent
et par cela se pare
de toutes les couleurs,
le vent est caméléon.
Il a la couleur de la poussière
parce qu’il la soulève parfois.
Le vent a la couleur des feuilles
qui frissonnent,
vertes en pleine vie, marron en fin de vie ;
il a la couleur de l’invisible et du doux,
de la caresse et du désir.
Il est couleur farfelue.
Le vent est ce qu’il transporte,
il est le souffle multicolore,
tel qu’on le sent sur sa peau durant sa vie.
La couleur du vent est invisible
parce qu’il a la couleur de nos pensées.
Couleur de la nuit,
couleur de la vie,
tu es couleur du vent.
Le vent c’est nos cheveux emportés pour peindre les nuages du ciel.
Geneste Philippe